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Commissaire Philippe Busquin: Pour une Europe plus propre et plus s?re,Conf¨¦rence de presse Pr¨¦sentation des communications de la Commission sur GMES et la S¨¦curit¨¦ Bruxelles, le 3 f¨¦vrier 2004

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February 4, 2004

Bruxelles, le 3 f ¨¦vrier 2004

Mesdames et messieurs les journalistes, je vous remercie de votre pr¨¦sence.

Je suis heureux d'¨ºtre ici ce matin, en compagnie de mon coll¨¨gue Erkki Liikanen, pour pr¨¦senter deux Communications adopt¨¦es ce matin par le Coll¨¨ge. Il s'agit:

  • d'une part d'un Plan d'Action pour l'initiative GMES (Global Monitoring for Environment and Security).

  • et d'autre part d'une Action Pr¨¦paratoire dans le domaine de la recherche sur la s¨¦curit¨¦.
Communication sur GMES (Global Monitoring for Environment and Security)

La premi¨¨re Communication pr¨¦sente un Plan d'Action et des mesures concr¨¨tes pour rendre l'initiative GMES op¨¦rationnelle en 2008.

GMES: pourquoi? et qu'est-il n¨¦cessaire de faire?

Le concept de Surveillance Globale pour l'Environnement et la S¨¦curit¨¦ (GMES) n'est pas nouveau. L'id¨¦e initiale remonte ¨¤ 1998.

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Mais c'est en 2001 qu'¨¤ l'occasion du Sommet de Gotheb?rg la Commission a fix¨¦ comme objectif d'¨¦tablir pour 2008 une capacit¨¦ europ¨¦enne de surveillance pour l'environnement et la s¨¦curit¨¦. GMES est l'initiative lanc¨¦e pour atteindre cet objectif.

Les bonnes d¨¦cisions n¨¦cessitent de bonnes informations

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Les informations n¨¦cessaires aux prises de d¨¦cision en mati¨¨re d'environnement et de s¨¦curit¨¦ existent. Mais elles sont souvent difficiles ¨¤ utiliser en l'¨¦tat.

Le but de GMES est de collecter et d'utiliser toutes les donn¨¦es fournies par les satellites d'observation, les engins a¨¦roport¨¦s ou les capteurs sur terre ou sur les oc¨¦ans.

Ensuite, ces informations doivent ¨ºtre trait¨¦es et fournies rapidement aux utilisateurs. Ceci est d¨¦j¨¤ fait en temps r¨¦el pour les pr¨¦visions m¨¦t¨¦orologiques par exemple, mais il faut aller plus loin et dans d'autres domaines.

Plus concr¨¨tement, comment GMES aidera-t-il ¨¤ prendre les bonnes d¨¦cisions?

Tout d'abord prenons l'exemple du Prestige . Avec les informations qui existaient au moment du naufrage, nous savions que le Prestige perdait du p¨¦trole dans l'Atlantique pr¨¨s des c?tes espagnoles. On savait qu'en d¨¦pla?ant le navire on accentuerait la pollution. Mais on n'¨¦tait pas en mesure de combiner assez rapidement ces informations avec les donn¨¦es sur les mar¨¦es, les pr¨¦visions m¨¦t¨¦orologiques, les fonds marins etc. Si l'on avait pu le faire, alors on aurait pu d¨¦placer le Prestige ¨¤ un endroit o¨´ les d¨¦g?ts auraient ¨¦t¨¦ plus limit¨¦s et ma?tris¨¦s. GMES nous permettra de disposer de toutes ces informations compl¨¦mentaires qui permettront de choisir imm¨¦diatement apr¨¨s analyse l'option la mieux appropri¨¦e.

Autre cas, les inondations. Elles ont caus¨¦ ces derni¨¨res ann¨¦es en Europe des d¨¦g?ts ¨¦valu¨¦s ¨¤ des milliards d'Euros avec perte de vies humaines.

Rien qu'en Allemagne, les d¨¦g?ts caus¨¦s par les inondations de l'¨¦t¨¦ 2002 sont estim¨¦s ¨¤ 15 milliards d'Euros. Les informations dont on peut disposer actuellement dans chaque pays europ¨¦en permettent de pr¨¦dire ce type d'¨¦v¨¨nement.

Malheureusement ces syst¨¨mes sont uniquement nationaux. Un syst¨¨me d'alerte qui pourrait d¨¦finir le moment, le lieu, et le danger d'une inondation sans tenir compte des fronti¨¨res est absolument inexistant aujourd'hui! GMES permettra de le faire, de relier les syst¨¨mes nationaux entre eux et donner l'information en temps et heure pour donner les alertes et limiter les dommages.

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En ce qui concerne la S¨¦curit¨¦, GMES peut ¨ºtre un outil essentiel pour le contr?le des fronti¨¨res et la s¨¦curit¨¦ des personnes et des biens un probl¨¨me qui devient de plus en plus critique dans l'environnement complexe d'aujourd'hui.

Ces informations constituent aussi des outils strat¨¦giques pour la majorit¨¦ des politiques europ¨¦ennes comme notamment la p¨ºche, l'agriculture, les transports, les relations ext¨¦rieures.

Une bonne information, au bon moment, aux bonnes personnes

Mais encore faut-il que ces informations 'remontent '. Il faut qu'elles soient trait¨¦es et que leur transfert et leur r¨¦ception par les utilisateurs - centres de d¨¦cisions, administrations, entreprises priv¨¦es - soient organis¨¦s. Il faut cr¨¦er ces services qui n'existent pas.

De nouvelles opportunit¨¦s pour de nouveaux services

GMES pr¨¦sente donc aussi un ¨¦norme potentiel pour le d¨¦veloppement de nouveaux services dans ce domaine. C'est d'ailleurs une raison pour laquelle GMES a ¨¦t¨¦ choisie au titre des projets 'Quick Start' de l'initiative de la Commission pour la Croissance.

Pr¨ºts pour l'Action

la Commission et l'ESA viennent de mener ¨¤ bien une premi¨¨re phase exploratoire. Elle a permis de faire un bilan des possibilit¨¦s et des besoins et surtout d'identifier les obstacles ¨¤ lever et les moyens pragmatiques pour ¨¦tablir ce syst¨¨me efficace.

Le Plan d'Action adopt¨¦ aujourd'hui a pour objectif de passer du concept ¨¤ la mise en oeuvre.

Le Plan d'Action

Le Plan d'Action a une priorit¨¦ essentielle: cr¨¦er des services qui permettent d'une part de consolider toutes les donn¨¦es utiles d'observation de la Terre et d'autre part de les distribuer aux utilisateurs, publics et priv¨¦s.

  • Tout d'abord nous devons d¨¦velopper les outils ad¨¦quats, dans l'espace ou in situ, pour permettre de collecter les informations utiles.

  • Ensuite nous devons concevoir l'infrastructure de gestion adapt¨¦e d'un c?t¨¦ ¨¤ la collection et l'int¨¦gration des donn¨¦es et de l'autre ¨¤ la fourniture d'une information partag¨¦e en temps r¨¦el aux utilisateurs et aux d¨¦cideurs.

  • Et enfin nous devons fournir des services r¨¦guliers et performants adapt¨¦s aux besoins sp¨¦cifiques des clients.

  • Mais pour y arriver il nous faut ¨¦tablir les bases d'une structure viable pour le financement et la gestion d'une capacit¨¦ de 'Surveillance Globale pour l'Environnement et la S¨¦curit¨¦' (GMES).
Les Ressources

Un m¨¦canisme de financement de type GALILEO devra ¨ºtre mis en place pour arriver ¨¤ mobiliser les ressources n¨¦cessaires. Ceci veut dire que les utilisateurs des services GMES, publics et priv¨¦s, devront contribuer aux co?ts d'op¨¦ration ¨¤ travers un sch¨¦ma d'entreprise qui doit encore ¨ºtre imagin¨¦; une Entreprise Commune devrait ¨ºtre cr¨¦¨¦e. Pour ce faire un 'Bureau GMES' sera tout d'abord constitu¨¦, rassemblant la Commission, l'ESA, les Etats membres et des organismes priv¨¦s.

Dans l'imm¨¦diat

D¨¦but 2005 la Commission pr¨¦sentera des propositions concr¨¨tes sur d'une part le sch¨¦ma de gestion et d'autre part les ressources n¨¦cessaires au lancement op¨¦rationnel de GMES en 2008.

Communication 'Vers un programme pour am¨¦liorer la S¨¦curit¨¦ europ¨¦enne par la Recherche et la Technologie'

Une autre Communication adopt¨¦e par le coll¨¨ge ce matin traite de la recherche technologique dans le domaine de la s¨¦curit¨¦.

Le contexte

La s¨¦curit¨¦ est pass¨¦e au premier plan en raison des ¨¦v¨¨nements mondiaux. Elle constitue un d¨¦fi important ¨¤ l'¨¦chelle mondiale.

Pour relever ce d¨¦fi, l'Europe doit investir dans une 'culture de la s¨¦curit¨¦' et mobiliser les forces de son 'industrie de la s¨¦curit¨¦' et l'excellence de sa recherche.

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Le Parlement europ¨¦en, le Conseil et l'industrie ont encourag¨¦ la Commission ¨¤ prendre des initiatives dans ce domaine.

La Commission elle-m¨ºme, dans sa strat¨¦gie politique pour 2004, a confi¨¦ ¨¤ la recherche un r?le particulier dans le domaine de la s¨¦curit¨¦, celui de poursuivre l'action contre le bioterrorisme et de contribuer aux mesures de s¨¦curit¨¦ en appui aux t?ches de Petersberg.

Pour permettre ¨¤ la recherche de jouer ce r?le la Commission s'est fix¨¦ comme objectif d'¨¦tablir un programme de recherche sur la s¨¦curit¨¦ ¨¤ partir de 2007.

C'est avec cet objectif en vue qu'elle a d¨¦cid¨¦ de lancer une Action Pr¨¦paratoire sur le renforcement du potentiel de l'industrie europ¨¦enne en mati¨¨re de recherche sur la s¨¦curit¨¦, qui fait l'objet de la Communication adopt¨¦e aujourd'hui.

Cette Action Pr¨¦paratoire est de ce fait une contribution de la Commission au plus large agenda de l'Union pour relever les d¨¦fis europ¨¦ens et les menaces, expos¨¦ dans la strat¨¦gie europ¨¦enne en mati¨¨re de s¨¦curit¨¦ adopt¨¦e par le Conseil europ¨¦en en d¨¦cembre 2003.

Pourquoi une recherche au niveau europ¨¦en et pourquoi une approche communautaire pour la s¨¦curit¨¦?

Plusieurs raisons plaident en faveur d'une recherche au niveau europ¨¦en sur la s¨¦curit¨¦:

  • Tout d'abord parce que si la technologie ¨¤ elle seule ne peut pas garantir la s¨¦curit¨¦, la s¨¦curit¨¦ sans le support de la technologie ne peut ¨ºtre maintenue.

  • Ensuite, parce qu'il y a une duplication et une fragmentation des structures et des programmes dans le domaine de la s¨¦curit¨¦ en Europe. Ceci accro?t inutilement les co?ts sans pour autant augmenter l'efficacit¨¦ des syst¨¨mes et des infrastructures. Dans ce domaine on perd beaucoup de temps et d'argent ¨¤ 'r¨¦inventer la roue' dans ce domaine.

  • Ensuite aussi, parce que le manque d'interop¨¦rabilit¨¦ des syst¨¨mes et des infrastructures de s¨¦curit¨¦ compromet notre capacit¨¦ ¨¤ g¨¦rer de fa?on efficace les situations de crise avec nos multiples structures militaires et polici¨¨res. Un exemple probant est celui du Conseil Europ¨¦en de Gothenb?rg en 2001 o¨´ la police locale et celle de Stockholm ne pouvaient communiquer car leurs syst¨¨mes n'¨¦taient pas compatibles.

  • Et surtout, la n¨¦cessit¨¦ d'une coop¨¦ration accrue entre recherche civile et militaire afin de mettre en valeur le gisement actuellement inexploit¨¦ qu'elle peut repr¨¦senter.

  • Il y a quand m¨ºme des exemples encourageants de succ¨¨s. Un projet europ¨¦en financ¨¦ par le programme cadre (ALIVE) d¨¦veloppe actuellement un v¨¦hicule sous-marin bas¨¦ sur une id¨¦e originale con?ue par les militaires. Il peut ¨ºtre utilis¨¦ pour des op¨¦rations de secours comme la r¨¦cup¨¦ration de produits toxiques.

  • Derni¨¨re raison, et non des moindres, le manque d'investissement dans la recherche sur la s¨¦curit¨¦ en Europe. Dans ce domaine l'Europe paie tr¨¨s cher le prix de la non coop¨¦ration et ceci doit changer.
Pourquoi une approche communautaire?

Parce que travailler au niveau europ¨¦en apporte une valeur ajout¨¦e du fait des partenariats et de la compl¨¦mentarit¨¦ qui vont s'¨¦tablir entre les programmes communautaires, ceux de l'OTAN, de l'UEO, et de la future Agence. Je rencontrerai prochainement M. Solana pour discuter de ces aspects.

Parce qu'elle permet d'¨¦tablir une 'S¨¦curit¨¦ globale'. Un approche communautaire permettra de r¨¦pondre simultan¨¦ment aux besoins de l'Espace Europ¨¦en de la Recherche (1er pilier), ¨¤ ceux de la Politique Ext¨¦rieure et de S¨¦curit¨¦ Commune (2i¨¨me pilier) et ¨¤ ceux de la "s¨¦curit¨¦ interne" (au sens du 3i¨¨me pilier), et donc aux attentes des citoyens europ¨¦ens.

La 'm¨¦thode communautaire' a fait preuve de son efficacit¨¦ ¨¤ travers les programmes cadres successifs en f¨¦d¨¦rant les efforts industriels et en favorisant l'excellence dans la recherche.

L'approche communautaire garantit aussi les ¨¦conomies d'¨¦chelle qui sont recherch¨¦es ¨¤ travers d'une part une coordination et une harmonisation des besoins accrues et d'autre part une approche coh¨¦rente des activit¨¦s, des capacit¨¦s et des comp¨¦tences en mati¨¨re de R&amp;D.

Les activit¨¦s de recherche propos¨¦es dans l'Action Pr¨¦paratoire ne pr¨¦tendent pas remplacer les efforts des Etats membres dans ce domaine. Elles ont pour but de les compl¨¦menter, de les supporter.

L'Action Pr¨¦paratoire

L'Action pr¨¦paratoire a pour objectif essentiel d'identifier les th¨¨mes critiques en mati¨¨re de recherche li¨¦e ¨¤ la s¨¦curit¨¦, qui fourniront la base d'un Programme Europ¨¦en de Recherche ¨¤ partir de 2007 .

Le premier appel ¨¤ propositions pour l'Action Pr¨¦paratoire sera lanc¨¦ au mois de mars 2004.

L'Autorit¨¦ budg¨¦taire a allou¨¦ un modeste budget de 15 millions d'Euros ¨¤ cette Action pour l'ann¨¦e 2004.

L'Action Pr¨¦paratoire aura une dur¨¦e de 3 ans et pourrait b¨¦n¨¦ficier d'un budget total de 65 millions d'Euros sur cette p¨¦riode.

Elle sera mise en oeuvre par le biais de projets aux missions bien d¨¦finies. Ils devront conduire ¨¤ des r¨¦sultats tangibles dans des domaines qui constituent de vrais d¨¦fis pour l'Europe.

Les domaines prioritaires

Les priorit¨¦s ont ¨¦t¨¦ d¨¦finies en concertation avec les autorit¨¦s nationales et l' industrie ainsi que par un groupe de Personnalit¨¦s comp¨¦tentes en la mati¨¨re.

    5 th¨¨mes prioritaires ont ¨¦t¨¦ retenus:
      La 'reconnaissance des situations':
Il s'agit par exemple de d¨¦velopper des technologies de collecte et de traitement de l'information pour assurer la surveillance du territoire europ¨¦en et de ses fronti¨¨res et identifier les possibles menaces.
    La s¨¦curit¨¦ et la protection des syst¨¨mes en r¨¦seaux
Les projets consisteront par exemple en des d¨¦monstrations de mesures pour la protection avanc¨¦e des ¨¦l¨¦ments les plus critiques des infrastructures publiques ou priv¨¦es.
    La protection contre le terrorisme
Ce th¨¨me couvre le bio terrorisme, les accidents biologiques et chimiques.

Les projets consisteront par exemple ¨¤ d¨¦velopper des mod¨¨les de dispersion d'agents pathog¨¨nes, comme l'anthrax, qui peuvent ¨ºtre utilis¨¦s en cas d'attaque, ou ¨¤ faire des d¨¦monstrations de technologies de d¨¦contamination biologique ou chimique.

    La gestion de crises
Ceci concerne par exemple le d¨¦veloppement d'outils de gestion de l'information pour la pr¨¦vention et la gestion des crises.
    L'interop¨¦rabilit¨¦ des syst¨¨mes d'information et de communication en mati¨¨re de s¨¦curit¨¦
Les actions dans ce domaine viseront ¨¤ rendre tous ces syst¨¨mes inter op¨¦rables au niveau international .

Pour tous les europ¨¦ens le 112 est un num¨¦ro d'appel maintenant bien connu. L'image illustre bien ce que l'on devrait faire en Europe dans l'interop¨¦rabilit¨¦ des syst¨¨mes de s¨¦curit¨¦.

Les perspectives

Si les r¨¦sultats des travaux men¨¦s au cours de cette Action sont satisfaisants ils serviront de base ¨¤ l'¨¦tablissement d'un Programme Europ¨¦en de Recherche sur la S¨¦curit¨¦ en 2007.

A ce sujet il est utile de mentionner que dans ses perspectives budg¨¦taires la Commission a propos¨¦ de presque doubler le budget de la recherche communautaire.

Cet effort est justifi¨¦ par la n¨¦cessit¨¦ reconnue et la volont¨¦ affich¨¦e d'un investissement accru en recherche.

Il faut se donner les moyens d'atteindre l'objectif de Barcelone: investir 3% de PIB en R&amp;D en 2010.

Ces investissements doivent se faire dans des domaines ou la recherche sert de levier ¨¤ la croissance et par de nouvelles actions et de nouveaux programmes susceptibles de mobiliser les fonds de recherche priv¨¦s. La recherche sur la S¨¦curit¨¦ est un exemple de la nouvelle orientation de la politique europ¨¦enne de recherche.

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La recherche sur la s¨¦curit¨¦ sera donc sans nul doute une des nouveaut¨¦s du 7i¨¨me programme cadre. Un programme plus largement dot¨¦ et totalement r¨¦nov¨¦ dans sa structure par rapport ¨¤ ses pr¨¦d¨¦cesseurs. Les grandes lignes en seront bient?t pr¨¦sent¨¦es.

DN: Date: 03/02/2004

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