ÁñÁ«ÊÓƵ

Philippe Busquin: Agriculture durable: Enseignement pour une r¨¦flexion politique Conf¨¦rence "Vers une agriculture durable dans les pays en d¨¦veloppement" Bruxelles, 30-31 janvier 2003

<ÁñÁ«ÊÓƵ class="standfirst">
February 4, 2003

Bruxelles, 30-31 janvier 2003

Mesdames et Messieurs,

C'est peut-¨ºtre la premi¨¨re fois que des citoyens d'Europe et du monde entier rencontrent des scientifiques et des sp¨¦cialistes afin de discuter de la contribution de la recherche, et de la valeur d'un savoir en pleine ¨¦volution, dans le contexte d'une agriculture durable au service des pays moins favoris¨¦s .

La participation de plus de 80 pays ¨¤ un d¨¦bat ouvert entre experts et profanes concernant les effets potentiels des sciences de la vie sur l'agriculture mondiale, constitue ¨¤ mon sens un point de d¨¦part riche en promesses et en d¨¦fis.

Dans la plupart des pays en d¨¦veloppement, l'agriculture et la p¨ºche sont les principales ressources susceptibles d'¨ºtre d¨¦velopp¨¦es. Au cours de cette conf¨¦rence, nous nous sommes familiaris¨¦s avec diverses options offertes par les sciences de la vie et les biotechnologies et qui, appliqu¨¦es de concert avec l'ensemble des pratiques existantes, sont susceptibles de relever quelques uns des nombreux d¨¦fis d'une agriculture durable confront¨¦e ¨¤ l'¨¦volution d¨¦mographique.

La valeur du savoir et de la recherche

Personne ne met en doute l'importance croissante du r?le jou¨¦ par la connaissance dans le d¨¦veloppement ¨¦conomique. Or l'utilisation des nouveaux savoirs suscite des interrogations politiques et soci¨¦tales importantes, et a provoqu¨¦, en Europe, un d¨¦bat public intense portant principalement sur les organismes g¨¦n¨¦tiquement modifi¨¦s.

ÁñÁ«ÊÓƵ

Le fait que ce d¨¦bat public ait engendr¨¦ une prise de conscience et des mesures r¨¦glementaires appropri¨¦es, ne doit pas nous faire oublier la n¨¦cessit¨¦ d'¨¦largir le propos pour ¨¦valuer les potentialit¨¦s au sens large de la somme des connaissances actuelles sur le vivant, au-del¨¤ du cas particulier des organismes g¨¦n¨¦tiquement modifi¨¦s.

Je tends ¨¤ comprendre les citoyens des r¨¦gions moins favoris¨¦es qui r¨¦clament des progr¨¨s scientifiques susceptibles d'am¨¦liorer leur situation critique en mati¨¨re d'approvisionnement alimentaire, de nutrition et sant¨¦, de technologies propres et d'¨¦radication de la pauvret¨¦.

ÁñÁ«ÊÓƵ

La r¨¦volution des sciences de la vie est aliment¨¦e par la recherche. C'est pourquoi, les investissements dans la recherche et le d¨¦veloppement, dans l'¨¦ducation et la formation jouent un r?le cl¨¦ pour relever les d¨¦fis suscit¨¦s par les nouveaux savoirs.

L'importance du r?le jou¨¦ par les avis scientifiques dans le domaine des politiques et des r¨¨glementations relatives ¨¤ la sant¨¦ et ¨¤ la s¨¦curit¨¦ ne fait aucun doute. La recherche doit certes ¨ºtre libre et ind¨¦pendante mais l'agenda de la recherche publique pour les sciences de la vie doit s'aligner sur les besoins et les valeurs de la soci¨¦t¨¦.

En outre, la recherche est, par essence, une activit¨¦ internationale. La recherche europ¨¦enne sur le d¨¦veloppement agricole profite certainement de l'exp¨¦rience des syst¨¨mes agricoles fonctionnant dans des conditions extr¨ºmes.

De m¨ºme, elle a ¨¦t¨¦ consid¨¦rablement stimul¨¦e par les vastes ressources g¨¦n¨¦tiques pr¨¦sentes dans les pays en d¨¦veloppement. Inversement, les pays en d¨¦veloppement ont besoin des technologies avanc¨¦es mais ils doivent apprendre ¨¤ les adapter et ¨¤ les appliquer de fa?on compl¨¦mentaire aux savoirs traditionnels et locaux.

Un nombre croissant de pays en d¨¦veloppement se sont engag¨¦s dans la recherche et l'application pratique des sciences de la vie et des biotechnologies modernes. Nous souhaitons que les pays d¨¦velopp¨¦s et en d¨¦veloppement collaborent pour atteindre les objectifs de croissance ¨¦quitable, en particulier en ce que concerne les pays moins favoris¨¦s. Pour les 4 derni¨¨res ann¨¦es, et en ne comptabilisant que les recherches communautaires qui ont impliqu¨¦ des partenariats avec le Tiers Monde sur l'acc¨¨s aux biotechnologies, ce sont 63 projets qui ont pu voir le jour, avec un apport financier de 52 millions d'Euros de notre part.

Je crois pouvoir dire que l'Union europ¨¦enne joue un r?le proactif dans le soutien qu'elle apporte ¨¤ l'utilisation vigilante et responsable des sciences de la vie et des biotechnologies en Europe et dans le monde.

Au fil des diff¨¦rents programmes-cadres successifs, nombre d'activit¨¦s de recherche portant sur la s¨¦curit¨¦ ont ¨¦t¨¦ financ¨¦es par l'UE. Par exemple, au cours des 15 derni¨¨res ann¨¦es, plus de 80 projets de recherche sur la s¨¦curit¨¦ des OGM ont b¨¦n¨¦fici¨¦ d'une contribution financi¨¨re communautaire d'environ 70 millions d'euros.

Un r¨¦seau europ¨¦en de laboratoires pour les organismes g¨¦n¨¦tiquement modifi¨¦s (OGM) a aussi ¨¦t¨¦ inaugur¨¦ le 4 d¨¦cembre 2002 ¨¤ Bruxelles. Le r¨¦seau a pour objectif d'am¨¦liorer la tra?abilit¨¦ des OGM dans la cha?ne alimentaire. Il d¨¦veloppera et validera des m¨¦thodes de d¨¦tection et de quantification des OGM dans l'alimentation humaine et animale, et dans les semences. Ses activit¨¦s sont coordonn¨¦es par notre Centre commun de recherche. Ce r¨¦seau tire son importance de sa capacit¨¦ ¨¤ fonctionner comme un Laboratoire Europ¨¦en de R¨¦f¨¦rence potentiellement ouvert aux demandes des partenaires commerciaux de l'UE et disposant de comp¨¦tences utiles pour les pays en d¨¦veloppement.

ÁñÁ«ÊÓƵ

Les efforts de recherche et de d¨¦veloppement que nous d¨¦ployons dans le cadre des sciences de la vie, se situent dans une perspective de gouvernance responsable.

Une strat¨¦gie et un plan d'action

Con?us dans cette optique, une strat¨¦gie pour les sciences de la vie et les biotechnologies et un plan d'action concernant les principaux acteurs europ¨¦ens, ont ¨¦t¨¦ adopt¨¦s l'an dernier.

L'¨¦l¨¦ment central de ce plan d'action est la coh¨¦rence des politiques et la participation de tous les acteurs concern¨¦s.

Un nombre d'actions traduisent la volont¨¦ de l'Union europ¨¦enne d'¨¦tablir, dans le contexte des sciences de la vie, des partenariats de recherche effectifs avec les pays en d¨¦veloppement portant notamment sur l'assistance technique, le renforcement des capacit¨¦s, et le transfert de connaissances et de technologies.

Ces efforts de collaboration devraient permettre aux pays en d¨¦veloppement de participer ¨¤ la mise en ?uvre de normes et d'accords internationaux, et de d¨¦velopper et d'appliquer de nouvelles technologies en toute s¨¦curit¨¦ s'ils le d¨¦sirent.

Ils devraient ¨¦galement garantir que nos politiques n'emp¨ºcheront pas les pays en d¨¦veloppement de r¨¦colter les b¨¦n¨¦fices souhait¨¦s, et que nos exigences r¨¨glementaires seront compatibles avec les conditions pr¨¦valant dans les pays en d¨¦veloppement.

Dans le domaine de l'agriculture, le Plan d'Action devrait permettre d'aboutir ¨¤ un dosage appropri¨¦ de techniques traditionnelles et de nouvelles technologies, bas¨¦ sur des priorit¨¦s d¨¦finies en concertation avec les exploitants locaux. L'Union europ¨¦enne promouvra aussi l'utilisation durable des ressources g¨¦n¨¦tiques et la r¨¦partition ¨¦quitable des b¨¦n¨¦fices en harmonie avec les conventions internationales applicables, ainsi que des actions sur le plan sanitaire.

L'instrument privil¨¦gi¨¦ de nos recherches

La contribution sp¨¦cifique de la politique europ¨¦enne de la recherche ¨¤ ces objectifs communs d¨¦pendra en premier lieu des ressources et instruments financiers et humains pr¨¦vus par notre 6¨¨me Programme-cadre de recherche et de d¨¦veloppement technologique. Ce nouveau programme-cadre apportera le soutien scientifique ¨¤ la mise en ?uvre du Plan d'Action en:

    attribuant un financement prioritaire aux activit¨¦s de recherche, de d¨¦veloppement technologique, de d¨¦monstration et de formation li¨¦es aux sciences de la vie et aux biotechnologies, accessibles par ailleurs aux pays en d¨¦veloppement (680 millions € sont disponibles en 2003 via les premiers appels d'offres);

    promouvant des mesures destin¨¦es ¨¤ cr¨¦er une masse critique de chercheurs internationaux dans le cadre d'une nouvelle strat¨¦gie s'appliquant aux ressources humaines et ¨¤ leur mobilit¨¦;

    encourageant les d¨¦bats publics sur les biotechnologies entre les scientifiques, l'industrie et la soci¨¦t¨¦ civile, y compris les exploitants agricoles et les consommateurs, afin d'en clarifier les atouts et les risques potentiels, et de renforcer la qualit¨¦ du dialogue- la pr¨¦sente plate-forme de discussion est un nouvel essai dans ce sens;

    int¨¦grant le secteur en pleine expansion des biosciences aux sciences sociales et humaines, tourn¨¦es vers les besoins des citoyens, en utilisant une approche de pr¨¦caution et en anticipant les cons¨¦quences ¨¦thiques, juridiques et sociales de la recherche;

    ÁñÁ«ÊÓƵ

    r¨¦agissant aux changements globaux et notamment, aux d¨¦fis assaillant les pays en d¨¦veloppement, en coordination ¨¦troite avec les politiques et les instruments du d¨¦veloppement.

Nombre de ces objectifs trouvent leur origine aux confins de la recherche, de l'analyse politique, des r¨¦glementations et des exigences soci¨¦tales. De l¨¤, la n¨¦cessit¨¦ d'encourager les chercheurs ¨¤ nouer des partenariats ¨¤ grande ¨¦chelle avec des acteurs socio-¨¦conomiques, partenariats susceptibles d'¨ºtre soutenus financi¨¨rement via les Actions de Soutien Sp¨¦cifiques pr¨¦vues dans le Programme-cadre.

La coop¨¦ration scientifique et technologique de l'UE avec les pays en d¨¦veloppement.

L'UE, les Etats membres et la Commission europ¨¦enne sont les premiers bailleurs de fonds de la recherche agronomique li¨¦e au d¨¦veloppement. Ensemble, ils consacrent chaque ann¨¦e pr¨¨s de 500 millions ¨¤ la r¨¦alisation de programmes de recherche.

Mais, jetons un coup d'?il sur l'exp¨¦rience et les enseignements qui ont r¨¦sult¨¦ de plus de 20 ann¨¦es de coop¨¦ration scientifique et technologique communautaire avec les pays en d¨¦veloppement.

La Communaut¨¦ s'est lanc¨¦e dans la coop¨¦ration scientifique et technologique internationale en 1983. Depuis 1995, toutes les activit¨¦s qui s'y rapportent ont ¨¦t¨¦ regroup¨¦es au sein d'un seul programme de RDT sp¨¦cifique, le Programme de coop¨¦ration internationale connu sous le nom de "INCO" , et am¨¦nag¨¦es de fa?on ¨¤ prendre en compte les caract¨¦ristiques socio-¨¦conomiques et environnementales propres aux diff¨¦rentes r¨¦gions concern¨¦es.

D¨¨s le d¨¦but, les projets s¨¦lectionn¨¦s dans le cadre d'INCO ont int¨¦gr¨¦ les questions cruciales pour le d¨¦veloppement en g¨¦n¨¦ral (la d¨¦sertification, la s¨¦curit¨¦ alimentaire et l'impact des m¨¦thodes d'exploitation agricoles sur les milieux terrestres et aquatiques), ainsi que les approches du d¨¦veloppement durable qui avaient ¨¦t¨¦ red¨¦finies lors du "Sommet de la Terre" de Rio en 1992.

Pour aborder ces d¨¦fis, INCO adopte une approche int ¨¦gr ¨¦e faisant appel ¨¤ une grande diversit¨¦ de techniques: programmes de s¨¦lection traditionnels, utilisation de techniques biotechnologiques, gestion int¨¦gr¨¦e des insectes nuisibles, et contr?le biologique.

A titre d'exemple, je citerai un projet INCO mis sur pied pour r¨¦pondre au d¨¦fi de la "production alimentaire dans des conditions marginales". Il vise ¨¤ produire des vari¨¦t¨¦s de ma?s mieux adapt¨¦es aux sols tropicaux acides. Les efforts communs des phytog¨¦n¨¦ticiens, des agronomes, des p¨¦dologues, des sp¨¦cialistes en physiologie des plantes et des biologistes mol¨¦culaires ont permis de cr¨¦er de nouvelles vari¨¦t¨¦s de ma?s qui sont aujourd'hui cultiv¨¦es au Br¨¦sil, en Guadeloupe, au Cameroun et en Colombie. Etant parvenus ¨¤ obtenir des rendements ¨¦lev¨¦s dans les sols acides, les agronomes vont ¨¤ pr¨¦sent soumettre des recommandations en vue de cultiver le ma?s dans des syst¨¨mes de culture durables.

Pour parvenir ¨¤ relever les grands d¨¦fis que j'ai cit¨¦s, la recherche au service du d¨¦veloppement doit donc se tourner vers des solutions durables qui ne soient pas purement technologiques mais int¨¨grent ¨¦galement l'agriculture dans son environnement et dans son contexte social.

C'est pour cette raison que les premiers objectifs et r¨¦sultats de nos programmes de coop¨¦ration scientifique et technologique ont consist¨¦ ¨¤ cr¨¦er des capacit¨¦s de recherche scientifiques et technologiques et ¨¤ aider les pays en d¨¦veloppement ¨¤ se doter du capital humain n¨¦cessaire pour assurer un d¨¦veloppement durable sur le plan social et environnemental.

Parfois, le transfert de connaissances et de technologies qui s'op¨¨re dans le cadre des projets INCO a, sur les ¨¦conomies locales et transnationales, des effets multiplicateurs qui, ¨¤ terme, favorisent la coop¨¦ration sud-sud.

C'est notamment le cas du projet BIOPULCA r¨¦alis¨¦ au Br¨¦sil et au Mexique avec pour objectif de recycler la pulpe et la coque du caf¨¦ ¨¤ l'aide de processus biotechnologiques afin d'en extraire des produits ¨¤ valeur ajout¨¦e et de diversifier l'activit¨¦ des populations et l'emploi dans les r¨¦gions rurales de culture du caf¨¦: un double avantage, ¨¤ la fois sur le plan de l'environnement et sur le front ¨¦conomique. Aujourd'hui, un nouveau projet, d¨¦nomm¨¦ TESCAL, a ¨¦t¨¦ mis sur pied par les partenaires de BIOPULCA afin de faciliter le transfert de technologies vers les pays dont les ¨¦conomies d¨¦pendent principalement du caf¨¦.

L'¨¦volution des programmes de coop¨¦ration scientifique entre l'Union europ¨¦enne et les pays en d¨¦veloppement a eu pour effet de faciliter la formulation de strat¨¦gies combinant les dimensions de la recherche et du d¨¦veloppement. Depuis 1997, nous nous effor?ons de mobiliser les diff¨¦rents instruments existants de la politique scientifique (le programme-cadre) et de la politique du d¨¦veloppement (principalement, le Fonds europ¨¦en de d¨¦veloppement) afin de promouvoir la RDT comme instrument de la politique communautaire de d¨¦veloppement.

L'Espace europ¨¦en de la recherche et les pays en d¨¦veloppement

Voici deux ans, la Commission a lanc¨¦ le concept d' " Espace europ¨¦en de la recherche ". L'id¨¦e ma?tresse consiste ¨¤ d¨¦finir un espace au sein duquel les capacit¨¦s scientifiques et les ressources mat¨¦rielles pr¨¦sentes dans l'Union europ¨¦enne sont utilis¨¦es de fa?on optimale, la mise en ?uvre des politiques nationales et europ¨¦ennes s'op¨¨re de mani¨¨re coh¨¦rente et le personnel occup¨¦ dans les domaines de la recherche et du savoir peut circuler librement.

L'Espace europ¨¦en de la recherche fournit un nouveau cadre politique permettant de d¨¦velopper la strat¨¦gie de coop¨¦ration scientifique et technologique internationale. Cette strat¨¦gie doit viser ¨¤ coordonner l'action des plans nationaux et europ¨¦ens tout en veillant aux int¨¦r¨ºts des partenaires potentiels et des engagements internationaux de l'UE. Cet objectif trouve son expression dans les quatre dispositions suivantes.

    Tout d'abord, l'ouverture du programme ¨¤ la participation de pays tiers, avec un budget de 285 millions d'euros consacr¨¦ ¨¤ l'extension vers les pays en d¨¦veloppement, les pays m¨¦diterran¨¦ens, l'Ouest des Balkans, la Russie et les Nouveaux Etats Ind¨¦pendants, et de notre engagement en faveur de priorit¨¦s de recherche retenues (comme la g¨¦nomique ou la s¨¦curit¨¦ alimentaire). Cette participation est de nature ¨¤ aider ces pays et l'UE ¨¤ aborder ensemble les probl¨¨mes globaux, ¨¤ la fois dans le cadre des nouveaux instruments r¨¦seaux d'excellence et projets int¨¦gr¨¦s et des projets traditionnels.

    Ensuite, la Communaut¨¦ consacrera une enveloppe de 315 millions d'euros ¨¤ la r¨¦alisation d'objectifs sp¨¦cifiques au m¨ºme groupe de pays cibl¨¦s. Ces efforts porteront notamment sur les dimensions plus particuli¨¨rement technologiques des politiques communautaires en mati¨¨re de relations ext¨¦rieures et de d¨¦veloppement, comme la lutte contre la pauvret¨¦, l'initiative de l'UE dans le domaine des ressources en eau ou l'engagement relatif aux objectifs de d¨¦veloppement du mill¨¦naire.

    Le troisi¨¨me ¨¦l¨¦ment est une nouvelle strat¨¦gie de promotion de la mobilit¨¦ des chercheurs qui b¨¦n¨¦ficiera d'un budget de 1,5 milliards d'euros, en hausse de 50% par rapport au 5 ¨¨me Programme-Cadre, et comportera deux types d'actions: ces actions repr¨¦sentent en termes tant quantitatifs que qualitatifs un progr¨¨s significatif par rapport aux bourses INCO du 5 ¨¨me Programme-Cadre.

    Dernier ¨¦l¨¦ment et non le moindre, la n¨¦cessit¨¦ d'une coordination des actions entreprises par la Commission et par les Etats membres est l'un des principaux piliers de la construction de l'Espace europ¨¦en de la recherche. Les instruments pr¨¦vus ¨¤ cette effet par le 6 ¨¨me Programme-Cadre pr¨¦sentent un grand int¨¦r¨ºt et devraient ¨ºtre utilis¨¦s pour tirer parti des exp¨¦riences existantes r¨¦ussies au profit des pays en d¨¦veloppement.

Consid¨¦rations finales et invitation ¨¤ participer au d¨¦bat

L'¨¦laboration et l'utilisation du savoir scientifique constituent elles-m¨ºmes un moteur pour l'¨¦tablissement et le renforcement des relations de l'Union europ¨¦enne avec les pays tiers.

Cela requiert une interaction constructive des politiques de l'Union dans les domaines des relations ext¨¦rieures, du d¨¦veloppement, des ¨¦changes commerciaux, de la science, de l'¨¦ducation, de l'agriculture et de l'environnement, pour ne citer que les comp¨¦tences les plus ¨¦videntes.

ÁñÁ«ÊÓƵ

Juste apr¨¨s le tour d'horizon que va maintenant vous brosser le Dr. Reeves, la parole vous sera ¨¤ nouveau donn¨¦e. Les voix de la soci¨¦t¨¦ europ¨¦enne et des repr¨¦sentants des pays en d¨¦veloppement doivent r¨¦sonner haut et clair dans les murs de cet auditorium afin d'aiguiser notre sens des responsabilit¨¦s.

DN: Date: 03/02/2003

Register to continue

Why register?

  • Registration is free and only takes a moment
  • Once registered, you can read 3 articles a month
  • Sign up for our newsletter
Register
Please Login or Register to read this article.
<ÁñÁ«ÊÓƵ class="pane-title"> Sponsored
<ÁñÁ«ÊÓƵ class="pane-title"> Featured jobs